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Warfignasse

Warfignasse est un recueil de douze contes, tantôt malicieux, tantôt émouvants, douze épisodes de la vie d'un village de chez nous vers 1910, de ces histoires qu'on se racontait jadis aux « chîjes », aux veillées, mâtinées de savoureuses expressions dialectales. Pas une n'est vraie, toutes le sont cependant, comme ce village de Warfignasse qu'on devine planté quelque part sur le plateau hesbignon...


Mai 2003. 160 pages, format 17 x 24 cm, papier 80 gr offset, 15 illustrations. Prix : 18,50 €
Éditeur & diffuseur : Éditions du Confluent, rue Tillieux, 43, B-5100 Jambes, Belgique (tél. 00 32 (0)81 / 30 28 35, fax : 00 32 (0) 81 30 48 95, e-mail :
info@edico.be)

L’avant-propos du livre et la première nouvelle,  Les pinsons d’Isidore,  sont téléchargeables gratuitement.

 

La presse :

L'année des saveurs ne concerne pas que l'estomac. Il y a aussi la saveur du langage. C'est ce que nous prouve Marc Ronvaux en publiant Warfignasse aux Editions du Confluent. Son livre a le goût des pommes savoureuses des vergers d'autrefois, ces arbres à hautes tiges que soignait une population de paysans jaloux de leurs grisettes, belles-fleurs et reinettes étoilées. On y rencontre des personnages hauts en couleurs dont les répliques patoisantes ont le piquant du verjus. Warfignasse ? Un village du plateau hesbignon, avant la guerre 14-18, quand tout le monde se connaissait et que les gens portaient des sobriquets pittoresques. Il n'est de vie que celle des champs et de fidélité profonde qu'à la terre. Mais rien n'est simple, ni les relations entre les hommes et les femmes, ni le rapport entre les modestes et les puissants. Dans un microcosme comme celui-là, les contes cruels, tendres ou burlesques font partie de la culture orale. Marc Ronvaux nous entraîne dans les chemins creux pour nous raconter douze histoires. Il porte sur la société rurale, qu'il connaît bien pour en être issu, un regard tour à tour narquois, émouvant, où la tendresse n'a d'égale que l'acuité de l'observation et la prégnance du souvenir. A peine a--t-on fini de lire un chapitre, qu'on a envie de commencer le suivant, et ainsi de suite, jusqu'à la fin du livre. On a alors l'impression d'avoir passé une très bonne soirée, comme dans les chijes de jadis. Paul Dulieu, Confluent


Sans avoir l’air d’y toucher, l’auteur parle des habitudes de l’époque. Du quotidien. De ces pratiques disparues depuis longtemps. Ce qui donne au lecteur, en refermant le livre, le sentiment de connaître un peu mieux sa région. La magie des contes, sans doute. Corinne Bodart, Le Soir


Nous avons salué, et d’autres avec nous, le souffle épique et la prodigieuse érudtion des Trois Rois. Cette habileté de plume, cette vivacité et cette intensité du récit, on les retrouve dans ces histoires hesbignonnes, chaleureuses et truculentes, où la maîtrise narrative et la causticité rustique rappellent parfois, au-delà de Masson, le grand Maupassant lui-même. Maurice Gillet, Vers l’Avenir