Rue Les Tiennes 47, 5100 Wierde (Namur), Belgique
10 chemin de la Vigne Basse, 12270 Saint-André de Najac, France
Warfignasse
Warfignasse est un recueil de douze contes, tantôt malicieux, tantôt
émouvants, douze épisodes de la vie d'un village de chez nous vers
1910, de ces histoires qu'on se racontait jadis aux « chîjes », aux
veillées, mâtinées de savoureuses expressions dialectales. Pas une
n'est vraie, toutes le sont cependant, comme ce village de
Warfignasse qu'on devine planté quelque part sur le plateau
hesbignon...
2003. 160 pages, format 17 x 24 cm, papier 80 gr offset, 15 illustrations. Prix : 18,50 €
Éditeur & diffuseur : Edico
Ce livre est épuisé. Une réédition est envisagée
La presse :
L'année des saveurs ne concerne pas que l'estomac. Il y a aussi la saveur du langage. C'est ce
que nous prouve Marc Ronvaux en publiant Warfignasse aux Editions du Confluent. Son livre
a le goût des pommes savoureuses des vergers d'autrefois, ces arbres à hautes tiges que
soignait une population de paysans jaloux de leurs grisettes, belles-fleurs et reinettes étoilées.
On y rencontre des personnages hauts en couleurs dont les répliques patoisantes ont le
piquant du verjus. Warfignasse ? Un village du plateau hesbignon, avant la guerre 14-18,
quand tout le monde se connaissait et que les gens portaient des sobriquets pittoresques. Il
n'est de vie que celle des champs et de fidélité profonde qu'à la terre. Mais rien n'est simple, ni
les relations entre les hommes et les femmes, ni le rapport entre les modestes et les puissants.
Dans un microcosme comme celui-là, les contes cruels, tendres ou burlesques font partie de la
culture orale. Marc Ronvaux nous entraîne dans les chemins creux pour nous raconter douze
histoires. Il porte sur la société rurale, qu'il connaît bien pour en être issu, un regard tour à
tour narquois, émouvant, où la tendresse n'a d'égale que l'acuité de l'observation et la
prégnance du souvenir. A peine a--t-on fini de lire un chapitre, qu'on a envie de commencer le
suivant, et ainsi de suite, jusqu'à la fin du livre. On a alors l'impression d'avoir passé une très
bonne soirée, comme dans les chijes de jadis. Paul Dulieu, Confluent
Sans avoir l’air d’y toucher, l’auteur parle des habitudes de l’époque. Du quotidien. De ces
pratiques disparues depuis longtemps. Ce qui donne au lecteur, en refermant le livre, le
sentiment de connaître un peu mieux sa région. La magie des contes, sans doute. Corinne
Bodart, Le Soir
Nous avons salué, et d’autres avec nous, le souffle épique et la prodigieuse érudtion des Trois
Rois. Cette habileté de plume, cette vivacité et cette intensité du récit, on les retrouve dans ces
histoires hesbignonnes, chaleureuses et truculentes, où la maîtrise narrative et la causticité
rustique rappellent parfois, au-delà de Masson, le grand Maupassant lui-même. Maurice
Gillet, Vers l’Avenir